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LAURENT ZITTE

LAURENT ZITTE

Laurent Zitte est né en 1973 à La Réunion où il vit et travaille. Passionné de photographie dès son plus jeune age, il achète son premier appareil à onze ans. En 1993 il entre à l’école supérieure d’art du Port, côtoie le photographe Karl Kugel dont il devient l’assistant.

Durant ses études Laurent Zitte réalise de nombreux reportages dont Sak nou wa avec les habitants d’un quartier de la ville du Port. Au sein de la clinique psychiatrique les flamboyants il ouvre un atelier thérapeutique par l’image pour les patients et le personnel, où il élabore la série l’enfermement. Laurent Zittte répond également à une commande sur le patrimoine réunionnais et réalise un reportage sur l’habitat insalubre.

En 2000 il obtient son diplôme avec mention. Cette formation en arts plastiques l’amène rapidement à ouvrir son champ d’investigation au-delà de la photographie noir et blanc par notamment l’utilisation de la vidéo. Il filme de la fenêtre d’une voiture la ligne d’horizon du littoral réunionnais en empruntant les routes les plus proches de la côte océane : les limites du nombril.

En 2009 Laurent Zitte expose à l’Artothèque un ensemble de photographies intitulées fragments d’une île ordinaire. Il participe l’année suivante aux Rencontres Photographiques d’Arles : Territoire d’image. Sa production s’oriente vers la réalisation de court-métrages pour la ville du Port en 2010 ZAC nou wa en 2012 Des jeunes au monde et pour la fondation Abbé Pierre La maison Chocolat en 2011. En 2018 son long-métrage Oh Brother Look mon Royom est présenté en sélection officielle au festival C’est pas du Luxe à Avignon.

LAURENT ZITTE

Laurent Zitte
SDF, Edmon
2016

LAURENT ZITTE

Laurent Zitte
Série Les os mêlés
Piton d’Anchaing
2018

LAURENT ZITTE

Laurent Zitte
Série Les os mêlés
Mare à poule d’eau
2018

LAURENT ZITTE

Laurent Zitte
La pêcheuse de zourite
2002

MAGALI VIRASSAMY-HOQUET

MAGALI VIRASSAMY-HOQUET

Magali Virassamy-Hoquet (KMVH) est née à l’île Maurice où elle vit et travaille. Après avoir passé toute son enfance au Congo Brazzaville elle est contrainte de revenir dans son île d’origine : je me retrouve dans l’obligation de m’adapter, je dirai même de m’intégrer, dans mon propre pays.

Après ses études secondaires elle s’inscrit à l’école supérieure d’art de La Réunion en 2015. En 2018 elle participe au Port à l’exposition collective sur les braises organisée par les étudiants Erasmus de l’ESA Réunion. En 2019 Magali Virassamy-Hoquet obtient son master (DNSEP) avec les félicitations du jury et signe des initiales de ses prénoms et noms de famille (KMVH) une installation remarquée La Kour des Kerels à l’occasion des portes ouvertes de l’école la même année.

Pour l’exposition parcours photographique Magali Virassamy-Hoquet a choisi de présenter des images de costume d’écolière de la série photographique Blues réalisée en 2016.

La série complète présente une vingtaine de formes possibles mises à plat sur un fond bleu. Il s’agit du même uniforme d’écolière porté par les enfants scolarisés à l’île Maurice. Ce vêtement que l’artiste à elle-même utilisé durant ses études se doit d’être absolument identique afin d’effacer l’appartenance sociale ou religieuse dans cette île multiculturelle.

Pour Magali Virassamy-Hoquet il s’agit de lutter contre cette élimination de toute différence en apportant quelques pliures qui singularisent : j’ai modelé plusieurs formes différentes. À partir de cette forme unique, avec humour, je manifeste dans cette pièce un acte de résistance à l’encontre de l’uniformité.

MAGALI VIRASSAMY-HOQUET

KMVH
Bouche
Extrait de la série Blues II
2016

MAGALI VIRASSAMY-HOQUET

KMVH
Shield
Extrait de la série Blues II
2016

MAGALI VIRASSAMY-HOQUET

KMVH
Coeur
Extrait de la série Blues II
2016

MAGALI VIRASSAMY-HOQUET

KMVH
Boude
Extrait de la série Blues II
2016

MAGALI VIRASSAMY-HOQUET

KMVH
Grenouille
Extrait de la série Blues II
2016

ANDREW TSHABANGU

ANDREW TSHABANGU

Andrew Tshabangu est né en 1966 à Johannesburg, en Afrique du Sud, où il vit et travaille. En 1990 il débute ses études supérieures en photographie en s’inscrivant au Motswedi Alexandra Art Centre du Township d’Alexandra créé en 1986 par la FUBA (Federated Union of Black Artists) et encouragé par le travail de Vivienne Abrahams Aliveriotis.

Après des débuts en free-lance auprès de différents organes de presse, Andrew Tshabangu décide de se perfectionner dans le photojournalisme en suivant les cours de l’Institute of Advancement for Journalism de Johannesburg, la plus ancienne et la plus réputée école de journalisme d’Afrique. L’aura internationale de ce centre lui permet de participer à des ateliers photographiques sur le continent : au Kenya, en Ethiopie, au Cameroun, au Mozambique.

Andrew Tshabangu participe également à plusieurs workshops à La Réunion où il rencontre notamment René-Paul Savignan avec qui il débute un travail sur les pratiques rituelles.

Andrew Tshabangu réalise des documentaires sociaux dont les mises en scène, proches du surréalisme, se traduisent par des images fumées et floues. Cette grammaire visuelle rend ses photographies en noir et blanc poétiques par la manière dont elles capturent l’ordinaire et les pratiques de vie quotidienne. La contemplation des œuvres s’exprime dans la subtilité des nuances et la métamorphose des espaces. Les photographies transportent les spectateurs vers des lieux énigmatiques, moments inattendus, où ils sont invités à apprécier la complexité de ce que Andrew Tshabangu appelle the quieter things in society.

ANDREW TSHABANGU

Andrew Tschabangu
Umbrella Lady
2004

ANDREW TSHABANGU

Andrew Tschabangu
Traders and taxis
2003

ANDREW TSHABANGU

Andrew Tschabangu
Rearview Mirror
2004

ANDREW TSHABANGU

Andrew Tschabangu
Commissioner Street
Taxi Rank
2004

CLAUDE TESTA

CLAUDE TESTA

Claude Testa, né en 1948 à Gémenos, vit à La Réunion.

Il découvre la photo dès son plus jeune âge, influencé par les oeuvres des grands maîtres dont Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau et Lucien Clergue.

À force d’expériences, la photographie devient sa forme d’expression privilégiée. Il choisit d’en faire son métier. Parallèlement il s’intéresse à la caméra et aux arts graphiques.

Installé à La Réunion en 1977, il travaille l’année suivante, à la rédaction du journal le Quotidien comme Reporter-photojournaliste pigiste. Puis il intègre RFO Réunion en tant que Journaliste-Reporter d’Images.
Avec Gora Patel, il participe à la création de l’antenne Sud de RFO Réunion. En 1988, il rejoint RFO Nouméa en Nouvelle-Calédonie. De retour à La Réunion en 1991, il intègre la station du Barachois où il exercera jusqu’à la retraite.

Les photographies de Claude Testa émergent d’une rencontre entre la population et son environnement de 1978 à 1983. Pendant cinq années d’itinérance et d’engagement au coeur des quartiers populaires de l’île, il explore la vie créole, relevant les traces à la fois humbles et lumineuses, drôles et émouvantes. Le photographe propose la vision d’une société en pleine mutation.

CLAUDE TESTA

Claude Testa
Cimetière de Saint-Paul, La Réunion
1978

CLAUDE TESTA

Claude Testa
Le docker
Le Port
1978

CLAUDE TESTA

Claude Testa
Devant la boutique
Saint-Gilles
1979

CLAUDE TESTA

Claude Testa
ZUP du Port
1979

RENÉ-PAUL SAVIGNAN

RENÉ-PAUL SAVIGNAN

René-Paul Savignan est né en 1970 à La Réunion où il vit et travaille. À la suite de sa période militaire effectuée en 1990 au service photo de l’Armée de Terre il accepte la gérance d’un laboratoire photo avenue Raymond Verges au Port.

En 1991 il rejoint l’association Entre mythologie et pratiques créée par Jean Bernard, Karl Kugel et Bernard Lesaing afin de réaliser le projet photographique Trwa Kartié. Dans le cadre de cette commande publique, René-Paul Savignan bénéficie d’une expérience de terrain dans le quartier de La Rivière des Galets où vit sa famille et ses amis. Cette professionnalisation se prolonge en 1992 par la participation à un atelier continu lui permettant d’élaborer son premier projet personnel publié dans l’ouvrage Trwa Kartié, aux éditions de La Martinière en 1994. Ce portrait de La ville du Port réalisé durant l’année 1993 reste encore aujourd’hui un témoignage important des profondes transformations qui ont ponctué le développement urbain.

À partir de 1996, il développe une recherche photographique sur les pratiques cultuelles à La Réunion et en Afrique du Sud avec Andrew Tshabangu. Ses travaux sont sélectionnés aux Rencontres africaines de la photographie de Bamako et mentionnés dans l’Anthologie de la photographie africaine éditée par la Revue Noire.

Le triptyque Le Maloyer est un hymne silencieux à la danse, rythmé par une musique mémorielle des souvenirs qui ont bercé sa vie. Subtil sentiment de liberté du corps connecté à son espace chorégraphique. Ses œuvres sont présentes dans plusieurs collections publiques : FNAC, FRAC Réunion, Artothèque départementale de La Réunion.

RENÉ-PAUL SAVIGNAN

René-Paul Savignan
Le Maloyer
2000

RENÉ-PAUL SAVIGNAN

René-Paul Savignan
Le Maloyer
2000

RENÉ-PAUL SAVIGNAN

René-Paul Savignan
Le Maloyer
2000

FÉLIX MULA

FÉLIX MULA

Félix Mula est né en 1979 à Maputo, Mozambique où il vit et travaille. Son père, photographe de studio dans la capitale lusophone, l’initie dès son plus jeune âge à la prise de vue. À partir de treize ans, Félix Mula approfondit son apprentissage de la photographie.
Félix Mula est admis à l’école Nationale des Arts Visuels (ENAV) du Mozambique à Maputo. Il élargit sa pratique aux arts plastiques. Au Centre de Documentation et Formation Photographique il y perfectionne sa technique.

À partir de 2004, grâce à l’action commune de Victor Sala, directeur de l’ENAV et d’Alain Séraphine, directeur de l’ESA au Port, des liens se tissent entre les deux écoles. Félix Mula est accueilli à La Réunion avec quelques étudiants mozambicains pour parachever son parcours d’études. Fruit de cette nouvelle formation, son travail bascule vers des vidéos expérimentales, des installations d’art actuel, résultant de ses différentes expériences vécues.

De retour à Maputo il devient artiste plasticien engagé dans une pratique contemporaine. En 2012 il est nommé enseignant d’art à l’Institut Supérieur d’Arts et Culture.

En 2016 le Musée Berardo de Belem sélectionne son travail dans le cadre du Prix de la photographie Novo Banco. Dans une approche plus poétique que documentaire, Félix Mula revisite des bâtiments abandonnés de petits villages mozambicains, souvenirs de son enfance, de sa famille. Ce travail de mémoire s’intéresse aux traces métissées du passé colonial portugais au Mozambique.

FÉLIX MULA

Félix Mula
La lune
2013

FÉLIX MULA

Félix Mula
Brûlement des éléments de crime
2012

FÉLIX MULA

Félix Mula
Erro da técnologia
2011

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