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Droit d’expression des élus

Tribune libre adressée à M. le Ministre délégué chargé des Outre-mer

Monsieur le Ministre,

2022 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée en France, avec des épisodes de sécheresse sans précédent dans de nombreuses régions.

La Réunion n’a pas échappé à cette crise puisque le mois d’octobre 2022 a été le mois le plus sec depuis 51 ans. Nos agriculteurs ont été les premiers impactés, eux qui avaient déjà été durement touchés par l’augmentation des coûts des matières premières. Dans plusieurs communes, des restrictions d’eau ont dû être instaurées.

Avec moins d’un mètre cube d’eau par an de précipitations, Le Port est la commune la plus sèche de l’île. Sur les 6 millions de mètres cubes d’eau consommés chaque année, près de la moitié le sont pour des usages autres que domestiques. C’est le cas notamment de l’irrigation des espaces verts (47 m²/ habitant) et de l’approvisionnement des sites industriels, nombreux sur le territoire.

Par ailleurs, Le Port est situé au cœur de grands projets d’aménagement portés par le Territoire de la Côte Ouest, tels que l’Ecocité qui a vocation à accueillir plus de 35 000 nouveaux logements d’ici à 2050. L’enjeu du partage équitable et de l’accès à la ressource en eau se pose donc avec acuité sur ce petit territoire de 16,6 km².

Depuis 30 ans, la commune porte un projet de réutilisation des eaux usées traitées dénommé VETSSE. Il consiste à traiter les eaux en sortie de station d’épuration par un procédé technique extrêmement contrôlé et sécurisé dit d’osmose inverse. Ce projet a fait l’objet de plusieurs expérimentations dont les résultats ont démontré que l’eau ainsi traitée était d’excellente qualité et sans risque sanitaire.

Grâce à VETSSE, un million de mètres cubes d’eau par an pourraient être économisés. Malgré cet intérêt écologique évident, le projet bute encore sur deux écueils réglementaires majeurs. 

En 2018, un arrêté préfectoral a autorisé le procédé pour l’arrosage tout en imposant des restrictions sanitaires excessives, excluant du périmètre 80% des espaces verts potentiellement éligibles. En outre, cet arrêté n’autorise pas la réutilisation des eaux usées traitées pour des usages industriels.

En 2022, un décret national relatif à la réutilisation des eaux usées traitées a limité la durée d’autorisation à cinq ans. Cette durée est incompatible avec le montant des investissements (19 millions d’euros), leur durée d’amortissement et la mobilisation de fonds publics (FEDER). Elle ne permet pas de développer un modèle économique soutenable et sécurisé pour le maître d’ouvrage et ses partenaires potentiels (financeurs, concédant, etc.).

Ainsi entravé, le projet, désormais de dimension intercommunale, ne peut toujours pas se développer.

Monsieur le Ministre, je vous demande solennellement, dans le cadre du prochain Comité Interministériel pour l’Outre-mer, de débloquer tous les freins réglementaires pour que le projet VETSSE puisse enfin voir le jour.

En effet, au-delà de son impact vertueux pour l’écologie, il ne fait pas de doute que la réutilisation des eaux usées traitées pourrait aussi avoir un impact favorable sur le prix de l’eau et donc sur le pouvoir d’achat des usagers.

Dans plusieurs autres pays (Singapour, Espagne, Israël, Namibie…), la réutilisation des eaux usées traitées est une réalité depuis de nombreuses années.  En France, elle concerne moins de 1% de l’eau usée traitée.

Nous ne pouvons plus attendre que les sécheresses se multiplient et s’aggravent pour autoriser ce type de démarches. Alors, faisons, dès maintenant, de l’accès à l’eau notre priorité.

« Au commencement de toute humanité est l’eau. Au commencement de toute dignité, de toute santé, de toute éducation, de tout développement. Dans l’ordre des priorités, rien ne précède l’accès à l’eau. »[1]

Olivier Hoarau, Maire du Port

La ville connaît depuis ces derniers mois des bouleversements tant sur le plan sanitaire que sur le plan politique. Pour commencer, nous tenons à féliciter nos nouveaux conseillers départementaux. La population a exprimé là son ras-le-bol de la politique menée sur le Port depuis quelques années. Les Portois ont besoin de retrouver de la morale, de l’espoir.

Sur le plan sanitaire, la situation se dégrade : la fermeture de services municipaux en raison de la COVID. L’épidémie de dengue connaît une décroissance lente. Ces derniers mois, la campagne électorale battait son plein mais pas les campagnes de prévention. Nous ne pouvons que déplorer une gouvernance à demi-mesure, qui n’est pas à la hauteur des enjeux sanitaires. Aussi, nous déplorons les actes et comportements violents qui ne cessent de croître, même devant l’hôtel de ville. Comme la population qui s’est exprimée, nous appelons à retrouver de la sérénité au Port et à une gouvernance partagée.

Firose GADOR – Le Port Dobout

 

« Portoises, Portois,

Le Port, patrimoine en danger!
 
Hériter d’une mairie, c’est hériter d’un patrimoine transmis de mandats en mandats. Ce patrimoine est le bien de tous, le fondement de l’histoire commune, les repères de chacun, l’âme de la ville, sa richesse. Mais, face au contexte économique difficile, ces biens inestimables se retrouvent souvent relégués, ignorés, abandonnés. Et pourtant, l’entretien, la rénovation de ces biens sont une obligation, un devoir, une responsabilité envers la population en quête d’infrastructures de proximité. Quid du Centre de l’Image Antoine Roussin, du centre de vacances de Dos d’Âne? 
Quant au cinéma Casino, nous espérons que sa réhabilitation ne sera pas trop longue et que la population pourra profiter de cette salle. »
 
Bertrand FRUTEAU

Annie MOURGAYE

 

Covid-19 ! Une vie suspendue…

Un mot désormais connu de toutes et tous, synonyme d’une vie suspendue faite d’inquiétude et d’espoir. Le Port et plus globalement la Réunion sont aujourd’hui touchés par la vague épidémique. Le respect des gestes barrières, la mobilisation de tous et le civisme doivent être les meilleurs remparts pour faire face. Mais les conséquences sont lourdes et seront durables. La collectivité municipale doit rester à l’écoute des acteurs économiques mais aussi des acteurs du monde sportif, associatif et culturel qui ne cessent de tirer la sonnette d’alarme. Nous devrons réapprendre à vivre en société et co-construire sur des bases de transparence, de gouvernance partagée qui protègent réellement la population non seulement de la pandémie mais aussi de ses impacts, humains, sociaux, écologiques et économiques. Continuons à se protéger !

Le Port Dobout

Firose GADOR et Patrice CASIMIR

Chers Portoises et Portois,

Je saisis la chance, par ce petit article, de vous renouveler l’amitié et l’estime que j’ai pour vous.

Je fais le maximum pour vous représenter à chaque conseil municipal en dénonçant le manque de rigueur, voire les dérives dans la gestion du budget de la ville, où les dépenses de fonctionnement sont en constante augmentation d’année en année. Doit-on s’attendre à une nouvelle augmentation de l’impôt foncier par le maire et sa majorité à cause de sa mauvaise gestion car les voyants sont au rouge. La ville du Port est la 5ème ville où on paie le plus d’impôts. Le maire et sa majorité n’ont que faire de vous, petits propriétaires (personnes âgées avec une petite retraite, personnes à faible revenus…). Vous devez passer à la caisse. Je veillerai à défendre vos intérêts au sein de ce conseil.

Valérie AUBER, conseillère municipale d’opposition

Portoises, Portois,

Depuis 8 mois, nous connaissons une grave pandémie. A La Réunion, la COVID 19 est arrivée tardivement mais maintenant de nombreuses personnes sont contaminées chaque jour. Si le chômage partiel a sauvé plusieurs entreprises et emplois, des salariés portois ont eu une baisse de revenus. Ceux au chômage ont vu leur situation empirer. Le confinement a aggravé le décrochage scolaire. Des actions de remédiation sont nécessaires pour prévenir l’échec scolaire menaçant. La fermeture des équipements sportifs aux associations n’est pas justifiée. Les gestes barrières sont compatibles avec une activité physique. Les fédérations sportives ont identifié les disciplines à risques et ont élaboré des protocoles dédiés à respecter. La salubrité urbaine nous alerte. Malgré les moyens engagés par la collectivité, la gestion est sélective. Des quartiers sont dans un état d’insalubrité permanente. La collecte doit être normalisée dans tous les quartiers.

Bertrand FRUTEAU

Annie MOURGAYE

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