Les galets de MAYO

Galets gravés du Parc Boisé

107 galets d’une bonne centaine de kilos sont répartis sur la pelouse et sur l’allée bordée de palmiers qui traverse le parc connu de tous les portois qui viennent y chercher calme ou pratiquer une activité physique. Jean Claude Mayo, sculpteur réunionnais né à Madagascar, vivant actuellement à Marseille, a mis une année à graver ces roches disposées en flèche pointant en direction de la cascade bien connue du parc. Il faudrait deux heures pour les déchiffrer toutes tant les caractères diffèrent d’un galet à l’autre. On peut y voir des caractères chinois, mayas, aztèques, préhistoriques, indiens, etc. Certains signes sont mêmes imaginaires ou dictés par des passants qui approchaient le sculpteur et ses assistants durant leur travail artistique. Aucun galet n’est réellement circulaire comme on peut en trouver dans les fonds de ravines. D’après l’auteur, ils représentent tous une forme d’animal. A chacun donc de juger de l’animal ou de déchiffrer les caractères.