Après deux mandats consécutifs, Olivier Hoarau, maire du Port ne souhaite pas se représenter à la présidence du Conseil de surveillance du Grand Port Maritime afin de « maintenir la dynamique engagée et donner un souffle nouveau à la gouvernance dans la cadre du nouveau plan stratégique ». Il souhaite qu’une femme lui succède à ce poste. Il a fait le bilan 2015-2023 lors d’une conférence de presse ce mardi 13 juin en présence d’Eric Legrigeois, directeur du GPM et des conseillers municipaux, élus au conseil de développement du Grand Port Maritime.
Rappelant que dès son arrivée à la présidence il a souhaité « porter l’ambition d’un grand port européen au cœur de l’océan Indien et faire de Port Réunion un outil performant », Olivier Hoarau a souligné trois grandes réalisations. Elles ont permis à l’outil portuaire de consolider sa vocation plurifonctionnelle, de renforcer son attractivité et devenir un Hub de transbordement régional suite à la signature d’une convention par le Président de la République, François Hollande en 2014. Travaux d’extension, arrivée de nouveaux portiques, livraison du nouveau quai 1 au port Ouest ont amélioré l’attractivité du port. Port Réunion est le 3ème port des RUP, 4ème port français et le 1er port Outre-Mer en volume de containers (375 000 EVP). Port Réunion est aussi une référence environnementale et sociale. La réhabilitation des grandes maisons des ingénieurs « témoigne de la volonté commune entre nos deux institutions de renouer la Commune et les Portois à la leur port et à l’océan ».
La création prochaine d’un port center et la mise à disposition des murs de certains bâtiments du Grand Port à des artistes participent également à développer des projets d’intérêt touristique, culturel et institutionnel. Selon les derniers chiffres de l’INSEE, l’activité industrialo-portuaire représente 3% du PIB et l’emploi progresse fortement pour passer à 5 700 salariés en 2019. Olivier Hoarau s’est aussi félicité du climat social apaisé : il n’y a eu aucune grève autre que les mouvements nationaux et estime que l’octroi de mer, la zone franche et la zone arrière portuaire représente des enjeux pour le Grand Port.
