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FRANÇOIS-LOUIS ATHÉNAS

François-Louis Athénas est né à Paris en 1958, il débute par des études de gestion en métropole puis une carrière dans la publicité à La Réunion. Dans les années 1990 sa rencontre avec Édouard Boubat est une sorte de révélation :
« La photographie, ça va avec une prise de conscience. C’est porter un regard attentionné et aimant sur tout ce qui vous entoure. Forcément, ça change votre rapport à la vie». Au début des années 2000 il décide de se consacrer exclusivement à la photographie. Ce petit-fils de l’écrivain Marius Leblond se plonge dans la lecture des livres de Boubat et découvre également les grands maîtres de la photographie noir et blanc Cartier-Bresson, Depardon, Salgado.

Méthodique et exigeant, François-Louis Athenas transforme sa passion en métier ; prises de vues au Leica et tirage selon les techniques argentiques traditionnelles. Les publications se succèdent Canna criola (2000), Couleurs Réunion (2003), Patrimoine classé de Saint-Denis (2005), Un théâtre, un bout du monde (2006), Vues intérieures (2010) jusqu’à son exposition monographique au musée Léon Dierx Exotisme(s) en 2012.

Il prend alors conscience de la nécessité de créer une maison d’édition TER’LA ayant pour vocation de favoriser la diffusion de la création et de valoriser le patrimoine des îles de l’océan Indien. En 2014 Sèves des paysages, des arbres et des jardins de l’océan Indien et d’un peu plus loin… réalisé avec la complicité des textes de l’écrivaine Joëlle Ecormier inaugure une nouvelle série de publications. Les images choisies pour Promenade photographique appartiennent à l’ensemble Boutiks Lontan publiées en 2017.

François-Louis Athénas
La boutique du centre-ville de Saint-Benoît, près de la Poste
1995

François-Louis Athénas
Le 11 novembre, un ancien légionnaire devant la boutique Ah-Cuitz, à Bois-Blanc
1997

François-Louis Athénas
Sur la route du Maïdo, au Guillaume, la boutique « Le roi », ainsi nommée parce que son propriétaire était invincible au bras-de-fer
1996

François-Louis Athénas
La boutique de la cour-à-cannes de l’usine de Bois-Rouge, Sainte-Suzanne, peu avant sa fermeture
1994

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